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Les livres qui nous ont marquées

  • StJust
  • 17 mai 2019
  • 3 min de lecture

Parcours commando, Marius






Camille : J’ai connu ce livre grâce à mon instructeur de Krav Maga. Ce livre écrit par son père, Alain Alivon, est une vraie leçon. Il nous raconte l’histoire d’un jeune homme, délinquant se trouvant dans le monde de la voyoucratie qui, du jour au lendemain et grâce à une personne qui va changer sa vie, intégrera l’Ecole des fusiliers marins et travaillera plus de 20 ans dans les forces spéciales.


C’est Le livre qui m’a vraiment permis d’aimer la lecture, un livre qui m’a marqué et que je recommande à tout le monde.


La Vague, Todd Strasser





Camille : C’est un livre que m’avait conseillé mon professeur de français en 3ème, je l’ai acheté et lu. Ce livre est assez bouleversant, on voit que tout peut dégénérer d’une seconde à l’autre. C’est un livre que j’ai beaucoup aimé et que je recommande aux personnes qui veulent voir comment tout commence par une simple phrase et se termine par un mouvement adopté par tout le monde.


Éloïse : J’ai lu ce livre très récemment et j’ai beaucoup aimé. En bref, le livre raconte l’expérience d’un jeune professeur d’histoire, qui, afin d’expliquer à ses élèves le fonctionnement du régime nazi, crée dans sa classe un mouvement extrémiste : la Vague. Cependant, cela atteint rapidement des mesures bien trop larges et bien trop importantes.


Ce livre m’a bouleversé : le fait de savoir qu’une classe peut être si influencée par une simple expérience m’a fait peur, de voir que les plus perdus se jetaient corps et âme dans ce mouvement. Mais surtout, la lecture de ce livre, c’est une éternelle remise en question : et moi, qu’est-ce que j’aurais fait ? Et c’est à partir de ce moment là qu’on a peur en vrai.


Petit Pays, Gaël Faye





Éloïse : J’ai lu ce livre en 3ème dans le cadre scolaire. C’est une autobiographie romancée de l’auteur qui raconte sa jeunesse au Burundi, la vie avec les copains, les réunions de famille géantes, la peur des « grands » à l’école. Puis, tout est bouleversé par la guerre, le génocide au Rwanda d’où la mère du héros est originaire …


Tout cela raconté sous l’œil d’un petit garçon et c’est bien cela le plus touchant, car à la lecture, on ne sent pas un auteur qui veut nous arracher les larmes, non. On a juste le récit d’un enfant, qui ne voit que la différence de nez des gens comme motif de guerre, un enfant qui se cherche au milieu de cette horreur, un enfant qui tente de se maintenir en vie. J’ai trouvé que ce roman représentait l’optimisme : la force d’avancer quand il n’y a plus rien. Un livre tel qu’on en sort différent.


Ikigaï, Hector-Garcia et Francesc Miralles





Camille : Ikigaï signifie « la raison d’etre ». Un livre écrit par deux personnes en immersion au Japon nous raconte comment les Japonais voient la vie, ce qu’ils font pour vivre aussi longtemps. Un livre guidé en 35 étapes, qui nous explique clairement en quoi la vie mérite d’être vécu et comment vivre sa vie du mieux possible, malgré les passages parfois douloureux.


Un livre très touchant et qui permet une grosse réflexion à la fois sur soi-même et sur le développement personnel. Un livre recommandé à toutes personnes qui souhaitent trouver la paix intérieure, la réussite, la bienveillance.


Blue Gold, Elizabeth Stewart





Eloïse : J’ai lu ce livre un peu au hasard et aujourd’hui il reste l’un de ceux qui m’ont le plus marqué. Dans ce livre, on suit trois personnages : Laiping, une jeune chinoise qui travaille dans la fabrication de smartphone dans des conditions affreuses et payée au compte-goutte. Sylvie, une jeune congolaise, vit dans la misère suite au pillage de son village pour les minerais d’une matière permettant de fabriquer les téléphones portables. Et enfin Fiona, Canadienne, qui, après avoir envoyé une photo d’elle nue à son petit copain, se retrouve sur les réseaux sociaux.


Ce livre est bouleversant car on se rend compte de tout ce qu’il y a derrière notre vie tranquille, en Europe. On se rend compte que, par le biais de cet objet qui relie ces trois jeunes filles (le téléphone portable), notre société est basée sur la domination des peuples sur d’autres. Cependant, le livre est loin d’être culpabilisant : au contraire, avec un happy-end, il nous redonne un peu d’espoir sur les gens, pour le futur. De plus, l’autrice n’a pas voulu classer les problèmes des trois jeunes filles par ordre d’importance, mais placer tout le monde sur un même pied d’égalité. Je recommande ce livre car même si l’histoire est parfois un peu difficile émotionnellement, c’est écrit simplement et c’est ainsi accessible à tout lecteur.


Camille et Éloïse

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