Lutter contre le harcèlement scolaire à Saint-Just

Le harcèlement scolaire touche beaucoup de personnes dans le monde. L’UNESCO a dévoilé son rapport sur le harcèlement scolaire dans le monde, le constat est choquant : plus de 200 millions d’enfants et d’adolescents en seraient victimes. On constate que les filles sont généralement les plus touchées.

Il y a une banalisation du harcèlement par les adultes puisque selon une étude européenne, 34 % des répondants ne tiennent pas compte de l’impact du harcèlement sur la victime, et pensent que c’est une étape générale du développement social de l’enfant (voir source en fin d’article).

Il y a un autre type de harcèlement : le "cyberharcèlement".

Le harcèlement direct et en ligne sont punis sévèrement en France, mais on estime que le cyberharcèlement est une circonstance aggravante, de même que si la victime à moins de 16 ans (car il n'y a pas le même impact selon l'âge de la victime). Si une personne n'arrive pas à faire partie d'un groupe ou bien si elle se fait ignorer, cela peut déjà, dans certains cas, être un signe de harcèlement.

Il y a notamment une expression pour définir une agression filmée, dans laquelle les harceleurs sont incités et encouragés à frapper la victime : c'est le "happy slapping". De toute évidence, ces vidéos sont postées sur les réseaux sociaux et il en reste des traces numériques.

Pour pouvoir lutter contre ses persécuteurs en ligne, il est possible de faire un signalement sur les sites concernés. Les comptes sur lesquels les vidéos ont été postées peuvent être bloqués. Si la victime n'a aucun moyen de se défendre, elle peut évidemment se rediriger auprès de la police pour pouvoir porter plainte.

Pour démontrer que ces faits sont crédibles, il faut bien entendu avoir des preuves, comme par exemple des captures d'écrans des discussions, des images etc.

De nos jours, il y a des mesures d'accompagnement et cela renforce la lutte contre le harcèlement, notamment au lycée Saint-Just.

Nous avons rencontré des élèves qui ont été harcelées, elles nous ont raconté leurs histoires qui sont véritablement touchantes. Elles se sont portées volontaires pour maintenir la lutte contre le harcèlement, elles peuvent soutenir les élèves qui subissent de telles situations (des permanences sont organisées en salle 002/entre sol).

Toute victime ou témoin peut aller en parler pour changer les choses.

“Respecter l'autre, c'est le considérer en tant qu'être humain et reconnaître la souffrance qu'on lui inflige.” Marie-France Hirigoyen, « Le harcèlement moral »

Source : http://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/STUD/2016/571367/IPOL_STU(2016)571367_EN.pdf

Laura et Maguy