La valse des bouteilles
- StJust
- 4 févr. 2019
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 16 mars 2019
Aujourd'hui, beaucoup d'adolescents consomment de l'alcool, notamment pour les fêtes. L’alcool rend les fêtes plus euphoriques, on pense qu'il nous rend plus «cools», plus amusants tout en étant inconscients de l’effet nocif qu’il peut nous procurer.
Un collégien sur six et trois lycéens sur cinq reconnaissent avoir déjà été ivres (plus de 3%). En terminale, le taux s'élève à 93%.
En commençant à boire jeune, par exemple à 14 ans, il y aura une augmentation des risques de problèmes graves liés à l'alcool une fois adulte. Inversement, en commençant à boire plus tard, par exemple à 18 ans, les risques diminuent. Ces constats ont été établis par différentes études scientifiques. Selon le site d'information aide-alcool, « le cerveau, le système nerveux et les organes sont aussi plus vulnérables face aux effets néfastes de l'alcool. Le cerveau continue à se développer jusqu'à l'âge 23 ou 24 ans (environ). Le fait de commencer à boire beaucoup trop jeune peut entraîner des dommages irréparables ».
Le site indique également que l'alcool se propage dans tous les liquides de l'organisme. Les garçons ont en moyenne environ 10 % de liquide dans l'organisme en plus que les filles. Il est évident que l'alcool perturbe le développement du cerveau. Les capacités de raisonnement, de planification, d'orientation dans l'espace et la mémoire peuvent être endommagées par l'alcool. Ses effets réduisent aussi la concentration, ce qui s'avère mauvais pour la croissance des jeunes qui en consomment.
D'autre part, comme les organes sont plus vulnérables, il y a un risque hépatique et gastrique accru. L'alcool peut aussi dérégler l'équilibre hormonal, ce qui freine la croissance des os. Ces dérèglements touchent aussi le développement sexuel. De même, les réflexes diminuent plus que chez les adultes, ce qui peut entraîner un risque d'accident.
La personne concernée peut vivre des "Black-Outs", c'est-à-dire les trous de mémoire. Ils se manifestent notamment après avoir bu en peu de temps un certain nombre de verres d'alcool. Ces black-outs sont très mauvais pour le cerveau, la mémoire risque de souffrir durablement des dommages causés si ces black-outs sont réguliers.
Par ailleurs, « le fait de boire beaucoup et rapidement augmente les risques d'intoxication alcoolique de façon plus aggravée par rapport aux adultes. Cette intoxication conduit à un état narcotique c'est-à-dire que c’est une substance chimique capable d'induire, chez l'humain, un état proche du sommeil et qui engourdit la sensibilité, cela peut stopper la respiration ou les pulsations cardiaques" (op.cit).
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